La richesse n’est pas un remède à la paranoïa!


Par Suzy Wong

Peu importe le cash, qu'on en ait ou pas, avoir la phobie d’approcher une possible fin du monde, au mieux d'un bouleversement mondial, d'une grande révolution ou d'un ostiti de gros crash, ça peut atteindre la cervelle de n'importe qui.  Eh oui!  Comme le dit si bien le titre du billet : 
«La richesse n'est pas un remède à la paranoïa.»


Bien évidemment, dépendant de son portefeuille, on ne va pas gérer notre frayeur de la même façon. Dans mon cas, ce n'est pas tant une question de cash que d'un grand désintérêt à vouloir tant survivre au pire. Vivre à tout prix, pas sûre...

Mais pour ceux et celles qui se posent la question à savoir pourquoi des gens qui possèdent déjà tout (ou presque) peuvent eux aussi se faire du souci, c’est fort simple: ils ont la chienne qu'une recrudescence des inégalités se retournerait contre eux, soit la supposée élite d'entre nous.  Enfin, j’imagine que c’est ainsi que ces fines fleurs-là réfléchissent.  J'imagine que c'est ainsi que moi itou je réfléchirais si j'étais riche à pouvoir acheter la moitié de la planète et que j'étais entourée d'individus qui peinent à se payer du beurre pour mettre sur leur pain.

Oubliez les conserves de légumineuses, les réserves de canisses d’eau et la cave de la maison comme refuge.  Les nantis, dont ceux qui peuvent sortir un petit 3 millions de dollars pour un 170 m², supposément, si on était pour aller mal en calvaire, auront l’ «avantage» de pouvoir survivre dans un ancien silo à missiles baptisé «Atlas Missile Silo turned Luxury Condos» qu'un dénommé Larry Hall, un ancien développeur informatique, a transformé en un bâtiment de 15 étages possédant une piscine, un gym, un cinoche, une école, un hosto puis même une prison. 

Si vous voulez savoir qui sont ces survivalistes qui s'achètent des bunkers pour millionnaires, aux States, paraîtrait qu'ils seraient au moins 5 millions de citoyens à se préparer à ce que leur pays sombre dans le chaos, regardez cette vidéo :


Est-ce des visionnaires ou des angoissés, ces gens qui bâtissent des bunkers sur le dos d'une fin du monde et surtout sur le dos du pauvre monde ?  On ne le saura sans doute pas de notre vivant! Mais chose certaine, je ne voudrais pas finir mes jours dans un lieu comme ça.  Aussi bien crever.  Et vous, qu'en pensez-vous? 

Les très-très-très riches, eux, je parle ici de Peter Thiel (cofondateur de Paypal), de James Cameron (réalisateur de films comme Avatar et Titanic) et de Julian Robertson (gestionnaire de fonds), quand ils se préparent pour l'apocalypse, allez savoir pourquoi, probablement à cause de ses titanesques réserves d’eau potable, son climat et son éloignement du reste du monde en cas d’une guerre mondiale, ils achètent des immenses domaines ou/et terrains en Nouvelle-Zélande. J'imagine que quelqu'un de très persuasif (un gourou??) leur a vendu l'idée que ce pays-là allait être épargné de missiles nucléaires ou des changements climatiques!

Est-ce que c'est juste en Nouvelle-Zélande qu'on emménage des refuges de luxe pour sauver la crème de la crème des milliardaires ?  Eh bien non! Marc Zuckerberg (Il est le cofondateur du site Internet de réseau social Facebook) a opté pour Hawaï et Oracle Larry Ellison (cofondateur de la firme Oracle Corporation connue pour offrir des logiciels liés aux systèmes de gestion de base de données et au célèbre langage de programmation Java) possède déjà 98% de la sixième plus grande ville hawaïenne Lanai en plus d'une compagnie aérienne personnelle.  J'avoue que de finir ma vie sur terre et survivre à Hawaï, je pourrais y penser sérieusement. 

Conclusion : on dirait bien que les riches vivent aussi, peut-être même plus que bon nombre d'entre nous, avec le pressentiment d’une catastrophe imminente.  Disons qu'eux, par contre, ils ont tout le loisir de se bâtir des refuges paradisiaques dans lesquels survivre très confo quand la fin du monde -si fin du monde- il y aura.  Probablement aussi que, comparativement aux autres personnes qui se préparent à l'apocalypse, les milliardaires, eux, ont beaucoup plus crainte d'un effondrement économique que d'une invasion de zombies. Bref, avoir ben des bidous ne signifie pas avoir la sainte paix totale!

Pensez-y...

En attendant, si vous être un(e) angoissé(e) un peu fataliste avec des moyens ordinaires qui vous empêchent de finir dans un condo au Atlas Missile Silo turned Luxury Condos, que vous voulez voir d'autres gentilles et paranoïaques gens québécois à l'âme survivaliste, regardez ceci :



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