Du survivalisme écologique (Zéro survivalisme d'extrême droite ici!), c'est au lieu de faire face à la catastrophe qui s'annonce on tente le tout pour le tout pour l'éviter


«Pas que je n'aimerais pas apprendre à construire un abri en forêt, à apprendre à chasser, à pêcher, à me passer d'électricité tout un weekend, c'est juste pas mon truc... du moins pas pour plus d'une journée ou deux gros max!»

Par Suzy Wong

Soyez rassuré(e) ou pas, je ne prévois pas d’ici les cinq prochaines décennies devenir une solitaire au fond d’un rang dépeuplé avec une carabine à plomb et des pièges à lièvres, faisant sécher des peaux et mangeant des dizaines de conserves de beans ou de corned beef. Je ne prévois pas non plus devenir une adroite « David Davy Crockett» afin de survivre si un jour par malheur je me retrouvais parmi une tonne de sapins et de montagnes sans antenne pour capter mon GPS sur mon cellulaire. Pas que je n’aimerais pas savoir comment survivre dans un environnement pas favorable pour moi, c’est juste que la bonne femme que je suis aime vraiment beaucoup le confort de son vieux bungalow et de pouvoir faire cuire son gigot d’agneau acheté chez le boucher dans son Instant Pot. Pas que je n'ai jamais fantasmé dans une nuit weird d'être à la téléréalité Koh Lanta où des candidats échouaient sur une île déserte pour y survivre dans les conditions de rescapés ou encore participer à The Island ou treize naufragés tentaient de survivre sur une île perdue au milieu du Pacifique pendant 1 mois et être la meilleure du gang.  Mais justement, c'est un fantasme et on sait que souvent vaut mieux pas le réaliser...

Moi, mon violon d’Ingres de survivalisme, je sais que ça peut en décevoir certains, c’est surtout par rapport à l’environnement tel que : 

· Les enjeux climatiques : quoi faire personnellement pour diminuer les gaz à effet de serre (GES) dont on sait qu’ils ont un rôle essentiel dans la régulation du climat.

· La production énergétique : peut-être avoir un plan B comme acheter un jour un panneau solaire photovoltaïque qui est en mesure de transformer la lumière en électricité pour conserver une petite indépendance si panne d’électricité il y avait.

· L’autosuffisance alimentaire : le coût écologique du chemin que parcourent nos aliments et la diminution draconienne de la valeur nutritive des aliments me causent un peu -voire beaucoup- de malaise. En gros, je me soucie de la qualité des aliments que je fais ingérer à ma famille et je me dis que si c'est moi ou mes amis qui les produisent, ça serait plus safe. (Jardinage urbain) À lire:
Rêvez-vous d'être autosuffisants sur le plan alimentaire ?
· Le déchet zéro : c'est bien beau recycler (il faut continuer), mais il faut bien plus pour sauver la terre.  Enfin, pour la garder suffisamment confortable pour l'homme afin qu'il puisse encore y vivre dans une centaine d'années ou deux. À lire :
Le mouvement Zéro déchet vous parle-t-il autant qu'à moi?

«Ma peur contemporaine à moi : notre déresponsabilisation face aux changements climatiques!»


Oui! Je sais que vu ainsi le terme survivalisme a crissement le dos large. Mais bon, le terrorisme, les incidents industriels, la résidence de survie en dehors de la ville, survivre à l'effondrement économique, l'apocalypse nucléaire et une invasion d'immigrés virulents ou je ne sais quoi d'autre, ce ne sont pas mes dadas. Anyway, si on ne fait pas plus attention à notre planète, qu'on laisse le sujet de l'environnement prendre le bord, on devra aussi penser à devoir survivre à son effondrement (l'humanité) et ça je ne le veux pas pantoute.  Donc, au lieu de penser à se préparer à survivre, faisons juste quelques actions pour éviter toutes ces catastrophes annoncées. Sans vouloir être alarmiste et totalement pessimiste, j'ai bien l'impression qu'on approche du minuit moins dix là!


N'hésitez pas à contacter via lesnouveauxsurvivalistes@gmail.com si ce sont des sujets dont vous aimeriez aborder. 

Commentaires

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreEffacer
    Réponses

    1. Oui ben pour le nucléaire, ça devrait quand même t'inquiéter un peu, ça reste pour des milliers d'années dans l'atmosphère. Encore que Hiroshima a repris vie au bout de quelques dizaines d'années. Et à Tchernobyl, 32 ans plus tard, la forêt a repris ses droits, il y regorge d'animaux. Seraient-t-ils bons à la c0nsommation humaine? Ça reste à déterminer, mais ces animaux ne sont ni déformés, ni plus gros que la normale. Et sans te déconnecter de la société en cas de bris de la normalité, en cas de panne de courant majeure, comme tu es as déjà vécue, si ça se produisait l'été, encore là c'est quand même viable, rien ne t'empêcherais de faire ta nourriture sur ton BBQ extérieur, il existe aussi de très bonnes glacières qui conservent la nourriture et les breuvages au froid pendant plusieurs jours. Mais en hiver? Pas d'électricité pendant plusieurs jours? Va pour la conservation de la nourriture, tu n'auras qu'à la mettre dans des bons bacs de plastique solide et dehors sur la galerie. Par contre, pour cuisiner et garder au chaud?
      Pourquoi pas un petit poêle au bois ou au gaz propane? Pour ma part, j'en suis là. Par contre, point de vue assurance, il m'est très difficile d'installer un poêle à bois, mais mon plan B, ça serait un petit poêle au propane (pour les maisons, quand même). Pas nécessairement plus dispendieux qu'un poêle au bois. Enfin oui, quand même un peu plus, mais très efficace aussi. Sans être une survivaliste à tout cran, rien ne t'empêche quand même de t'organiser pour aider ta famille. Tu pourrais aussi impliqué ton grand garçons. Je suis pas mal certain qu'il en serait très content. ;-)
      La production alimentaire bio, ou zéro déchets, c'est très bien, mais il y a aussi autre chose et un n'empêche pas l'autre;-)

      Effacer

Publier un commentaire